ET SI ON PARLAIT DÉPIGMENTATION ?
On voit au fil des années, de plus en plus de femmes qui se blanchissent volontairement la peau à l’aide de produits chimiques dans le but de la modifier afin de la rendre( d’après leurs dires) plus « claire » car se serait plus esthétique, plus beau, plus voyant, plus valorisant…
D’après elles, d’un point de vue social en Afrique, être plus claire de peau serait plus attirant pour les hommes, plus valorisant dans le milieu professionnel et autres.
Cependant, une question se pose : sont-elles au courant des risques et des problèmes de peaux auxquelles elles s’exposent ?
ZOOM SUR QUELQUES UNES DE CES PRATIQUES ET LEURS DANGERS
Caro light, Vit’fée, Fair and white, pour ne citer que ceux là, ou encore ces mélanges de produits à base d’eau de javel, en passant par l’utilisation abusive et excessive d’ingrédients comme l’hydroquinone, des lotions ou des pilules sans oublier les injections de glutathion ,tous ces produits nocifs et dont l’utilisation ne vous fera JAMAIS de bien.
Ces produits agiront sur votre peau par desquamation ou par blocage de la synthèse de la mélanine. Les dangers de cette pratique sont nombreux : cancer de la peau, infections , acné, on notera aussi les problèmes de cicatrisation, de vergetures (larges ,irréversibles et disgracieuses ) , d’odeurs corporelles désagréables et persistantes etc…
COMMENT ARRÊTER LA DÉPIGMENTATION?
N’attendez pas de vous retrouver dans des cas extrêmes, prenez conscience que cette pratique vous fera plus de mal que de bien.
La décision doit venir de vous, vous êtes maîtres de vos vies et vous devez en prendre le contrôle car sans volonté de votre part rien ne sera possible.
Briser ce tabou sera la première étape pour vous aider dans votre processus de guérison.
Quelques conseils :
Même si beaucoup de pays africains se sont prononcés sur l’arrêt de la vente des produits décapants, le Cameroun n’a toujours pas pris position et nous déplorons ce silence.
Néanmoins sur le terrain nous avons des femmes engagées dans cette lutte, notamment LA TERMA de son nom de ville Ngassam Nélie,pharmacienne de profession et blogueuse ,qui en a fait un combat et une lutte au quotidien et qui apporte son soutien dans l’accompagnement de toutes les femmes qui veulent se sortir de cet engrenage
Cet article vous est proposé par Ginette Laure NGOMOE ( @Giii_Lo ) Conseillère beauté, diplômée en esthétique/cosmétique